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Bénédicte Jacquemin a présenté les tout premiers résultats d’une étude menée sur les relations entre pollution atmosphérique et rhinite actuelle, à partir des données de la cohorte Constances.
La rhinite est une maladie souvent banalisée, mais elle a un fort impact à la fois sur la consommation de soins et sur la qualité de vie des personnes concernées (troubles du sommeil, performances scolaires ou au travail…). Cette recherche s’est d’abord intéressée à la rhinite actuelle qui a été définie à l’inclusion par les réponses positives aux questions suivantes du questionnaire Constances : « Au cours de votre vie, avez-vous déjà eu des problèmes d’éternuements, nez qui coule ou nez bouché quand vous n’étiez pas enrhumé(e) et n’aviez pas la grippe ? » et « Avez-vous eu ces problèmes dans les 12 derniers mois ? ».
La pollution atmosphérique a été estimée grâce à l’adresse résidentielle de chaque volontaire Constances à l’aide de cartes développées par des modèles statistiques qui utilisent, entre autres, les mesures de station de qualité de l’air. Les polluants étudiés sont ceux dont la source principale est liée au trafic automobile.
Plus de 130 000 volontaires Constances, pour lesquels des données de pollution atmosphérique et sur la rhinite étaient disponibles, ont été inclus dans les analyses. 36 % des volontaires ont déclaré avoir de la rhinite actuelle. Par rapport aux différents polluants, l’augmentation du risque d’avoir une rhinite actuelle était de 12 % pour les personnes exposées aux particules fines (PM2.5), de 20 % pour celles exposées au carbone suie (BC black carbon), et de 12 % pour celles exposées au dioxyde d’azote (NO2).